Comme promis dans nos précédents articles, le préfet de Siguiri, Colonel Ibrahima Douramoudou Keita, a procédé ce jeudi 17 avril 2025 au lancement officiel des travaux de curage du marigot Nanko, en présence de son cabinet, des autorités communales et d’une foule mobilisée pour la circonstance.

Très enthousiaste, le préfet a exprimé sa satisfaction devant l’engouement populaire autour de cette initiative d’envergure :
« Je suis très content de voir toute la population de Siguiri m’accompagner pour le curage de ce marigot. Ce cours d’eau cause chaque année d’importants dégâts matériels, et il est temps de dire stop à cette souffrance. »
Colonel Keita a tenu à saluer les efforts des partenaires et opérateurs économiques ayant contribué au démarrage des travaux :
« Je remercie tous les opérateurs économiques sans distinction, et plus particulièrement l’Agence nationale de gestion des urgences et des catastrophes humanitaires (ANGUCH), qui a non seulement promis, mais aussi agi concrètement. »

Présent sur les lieux, le président de la délégation spéciale de Siguiri, M. Souleymane Koïta, s’est dit profondément soulagé par cette opération :
« Je suis le plus heureux aujourd’hui. Quand un citoyen est en détresse, c’est nous, les autorités locales, qui sommes en première ligne. Grâce à la réactivité de l’État guinéen et de l’ANGUCH, nous passons désormais de la gestion à la prévention des risques. »
Il a ensuite lancé un appel pressant à l’endroit des riverains :
« Je demande à tous ceux qui ont construit illégalement dans le lit du marigot de libérer les lieux. Il s’agit d’une cause d’intérêt général. »

De son côté, le Directeur Général Adjoint de l’ANGUCH, M. Sanassy Dansoko, a clarifié l’enjeu de leur intervention :
« Nous sommes ici pour lancer les travaux de curage du Nanko. Siguiri est une zone inondable, et l’année dernière, plus de 10 000 ménages ont été touchés. Conformément aux instructions du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, nous agissons en amont pour éviter d’autres drames. »
Par ce geste fort, les autorités de Siguiri envoient un message clair : prévenir les catastrophes naturelles n’est pas un luxe, mais une nécessité.
Siguiri/ Mory Faraba Dioumessi Pour le www.Gbaikandjamana.org