Ce n’est plus un simple désagrément, c’est devenu un véritable fléau urbain.

Dans plusieurs quartiers de Siguiri, notamment entre Centreda, Sougouléla et Nawalibala, des troupeaux de bœufs errants prennent d’assaut la chaussée, perturbant sérieusement la circulation et provoquant des accidents.
En pleine journée, ces animaux circulent librement dans les rues, sans aucune surveillance.

Ils envahissent les trottoirs, bloquent les véhicules stationnés et forcent les conducteurs de motos ou de tricycles à manœuvrer dangereusement pour les éviter. Des accidents, parfois graves, sont enregistrés, et l’indifférence semble totale.

Pire encore, ces bœufs ne se contentent pas de troubler la circulation : ils s’en prennent également aux initiatives d’embellissement urbain.
Plusieurs plates-bandes plantées par la commune et des ONG, dans le cadre de projets de verdissement des voiries, ont été détruites ou piétinées. Un coup dur pour l’image de la ville, mais surtout pour les efforts déployés par des citoyens soucieux de l’environnement.
Jusqu’à quand ce laxisme ?
Face à cette situation chaotique, les citoyens s’interrogent : Pourquoi tolère-t-on une telle anarchie au détriment de la sécurité publique et de l’esthétique urbaine ?
Il est plus que temps que les responsables locaux prennent des mesures concrètes. La réglementation de la divagation des animaux, l’identification des propriétaires, et la mise en place de fourrières urbaines doivent faire partie des priorités. Il en va non seulement de la sécurité des habitants, mais aussi de la préservation de l’environnement et du développement harmonieux de Siguiri.
Car à ce rythme, ce ne sont pas seulement les rues qui seront occupées…
mais l’avenir de la ville qui sera piétiné.
Siguiri/ Alseny Philip Denkè Condé pour le www.Gbaikandjamana.org
Tel: 623183960
Crédit Photo: Anelk