Depuis quelques années, la Guinée fait face à une arrivée massive d’éleveurs étrangers accompagnés de troupeaux de zébus, envahissant plusieurs préfectures, notamment en Guinée Forestière et en Haute Guinée.
Cette transhumance incontrôlée engendre de violents conflits entre agriculteurs et éleveurs, causant des pertes humaines, des destructions matérielles et des dégâts environnementaux majeurs.
Face à cette situation alarmante, le Ministre de l’Agriculture et de l’Élevage a pris des mesures fermes pour encadrer et limiter ces mouvements transfrontaliers. Parmi elles :
Une communication en Conseil Interministériel pour sensibiliser le gouvernement à la gravité du phénomène et proposer son interdiction.
La mise en place d’un Comité Interministériel chargé d’étudier cette interdiction.
La saisie des Ministères de la Défense et de la Sécurité pour faire appliquer les lois en vigueur.
La signature d’un Arrêté Interministériel interdisant la transhumance transfrontalière du 1er janvier 2025 au 1er mars 2026.
L’identification et l’aménagement de zones de pâturage sécurisées à Lainé et Foumbadou pour accueillir les troupeaux dans des conditions contrôlées.
Une collaboration avec le Réseau des Éleveurs de l’Afrique de l’Ouest et de l’Est pour assurer une gestion durable de la transhumance.
Ces décisions visent à établir une cohabitation pacifique entre agriculteurs et éleveurs, en garantissant la sécurité des terres cultivables et en préservant les ressources naturelles.
Le gouvernement s’engage ainsi à mettre fin aux conflits récurrents et à poser les bases d’une transhumance maîtrisée et apaisée en Guinée.
Souleymane Tata Bangoura pour le www.gbaikandjamana.org
Source:Service de communication MAGEL