Dans une époque où l’uniforme inspire parfois la peur ou la distance, lui, il a su briser les barrières.

À Doko, prononcer le nom de Karifa Samoura, affectueusement surnommé Djmy Karter, évoque bien plus qu’un grade ou une fonction. Cela réveille le souvenir d’un homme droit, rigoureux dans l’exercice de ses fonctions, mais aussi profondément humain, proche des jeunes et des couches les plus vulnérables de la société.
Commandant adjoint de la Gendarmerie de Doko, Karifa Samoura s’est imposé au fil des ans comme une figure incontournable du maintien de l’ordre, non pas par la force brute, mais par l’intelligence sociale et la capacité à fédérer.
Là où d’autres auraient dressé des murs, lui a tendu la main. Là où certains usent de la loi comme d’une arme, lui l’applique comme un remède. Ce style à part a vite conquis le cœur des habitants de Doko, surtout des jeunes, qui voient en lui un modèle et un mentor.
Faire respecter la loi sans perdre son humanité, tel semble être le credo de celui que toute une génération a vu danser, rire, dialoguer… mais aussi agir avec fermeté quand il le fallait.
Sous sa vigilance, Doko respire une certaine quiétude : les tensions sont gérées avec tact, les conflits désamorcés avec sagesse, et les citoyens écoutés avec considération.
Mais ce qui impressionne chez Djmy Karter, c’est sa dimension sociale. Il n’est pas rare de le voir aux côtés des jeunes lors des événements communautaires, dans les quartiers en train d’échanger, ou encore dans les moments de peine pour soutenir une famille. Il est gendarme, mais aussi frère, fils du terroir, et pilier de cohésion.
À l’heure où beaucoup se détournent de l’autorité par méfiance ou incompréhension, Karifa Samoura montre qu’il est possible d’incarner la force publique avec dignité, respect et amour du peuple.
Qu’Allah le protège et lui donne longue vie !
Doko a besoin de lui.
La Guinée a besoin de profils comme lui.
Alseny Philip Denkè Condé Hommes de Lettres/Journaliste Groupe Gbaikandjamana média.
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