LA SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Le principe de réalité est la première exigence de toute action politique. Il impose aux acteurs de ne pas céder aux illusions ni aux passions excessives, mais de regarder lucidement les faits, pour décider en fonction de ce qui est possible et nécessaire.
La Guinée, dans son histoire, a souvent été confrontée à ce dilemme : entre les rêves et le réel, entre les slogans et la gouvernance, entre les idéaux et les compromis imposés par le temps. Le référendum constitutionnel récemment organisé en Guinée vient nous rappeler avec force cette leçon de l’histoire.
Les résultats proclamés par la Direction Générale des Élections (DGE), validés par la Cour Suprême, et enfin consacrés par la promulgation du Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, ont marqué une étape décisive : la Guinée s’est dotée d’une nouvelle Loi fondamentale, fruit d’un choix souverain et d’un processus globalement apaisé.Cet acte fondateur est d’abord le mérite du peuple guinéen, qui a su voter dans la sérénité.
Mais il est aussi à mettre au crédit du Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD) et de son Président, le Général Mamadi Doumbouya, qui, par volonté politique et sens de l’histoire, ont décidé de clore la Transition par le retour à l’ordre constitutionnel. Ce geste, dans notre trajectoire républicaine, doit être salué à sa juste valeur.
Cependant, le principe de réalité ne s’arrête pas à l’adoption de la Constitution. Il commande aussi de préparer, dès maintenant, les futures échéances électorales dans le même esprit d’apaisement et de responsabilité. Car ce n’est qu’à travers des élections libres, transparentes et pacifiques que la Guinée pourra tourner définitivement la page de la Transition et se projeter vers un avenir démocratique stable et inclusif.
C’est dans ce sens qu’un nouveau cap vient d’être fixé : par décret, le Président du CNRD et Chef de l’État, le Général Mamadi Doumbouya, a décidé de convoquer le peuple guinéen pour l’élection présidentielle le 28 décembre 2025. Le rendez-vous est désormais pris : les dés sont jetés, que le meilleur gagne, dans la paix et la dignité.En vérité, le référendum a clos une étape, mais il n’a pas achevé le chemin.
L’histoire retiendra que la Guinée a su franchir ce cap dans la paix ; à nous désormais de faire en sorte que les prochaines élections soient le sceau définitif de notre stabilité et de notre maturité démocratique.

Soninké Diané, Citoyen !