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Reading: Prénoms endogènes abandonnés au profit des prénoms étrangers, l’une des plus grandes pertes culturelles de l’Afrique.
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Gbaikandjamana Média > Blog > Guinée > Société > Prénoms endogènes abandonnés au profit des prénoms étrangers, l’une des plus grandes pertes culturelles de l’Afrique.
Société

Prénoms endogènes abandonnés au profit des prénoms étrangers, l’une des plus grandes pertes culturelles de l’Afrique.

Gbaikandjamana
Last updated: juin 12, 2025 9:53 pm
Gbaikandjamana
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Le mimétisme culturel éloigne une personne de ses ancêtres, donc de ses racines. La transmission des prénoms authentiques africains devient de plus en plus difficile. Nombre de ces prénoms sont actuellement en perdition.

En effet, l’attribution, aux enfants africains, des prénoms étrangers au détriment des prénoms endogènes est une autre forme d’aliénation ; cela coupe carrément l’Africain de ses relations avec ses ancêtres. Étrangement, les noirs sont fiers de leurs ancêtres, mais n’en sont pas souvent lorsqu’il s’agit des prénoms que ceux-ci portaient.

Quel paradoxe ! Formatés à n’apprécier le beau et le meilleur qu’en fonction du regard et de la conception de l’autre, nombre d’Africains, du fait de l’aliénation culturelle et du rejet de soi, trouvent que les prénoms endogènes africains sonnent mal ou sont dégoûtants. Ils préfèrent des prénoms étrangers.

Il est rare, par exemple, de voir aujourd’hui chez les Maninka un Kourouma baptiser son enfant Fakoly, qui est pourtant son ancêtre ; un Traoré appeler son enfant Touraman ; un Keïta qui s’appelle Soundjata ; un Peul qui porte le prénom de son ancêtre Koli Tenguéla ba ; un Loma ou Toma qui s’appelle Zégbéla.

On préfère des prénoms arabophones ou occidentaux comme Abdallah, Abraham, Mariame, Jacques, Charles, Germain, Jean, Emmanuel, Germaine, Emmanuelle, Aly, Fatim, Bintou, Aboubacar, des prénoms qui, en réalité, n’ont rien à avoir avec l’histoire du continent.

Des prénoms peuls comme Alaidhy, Bodéwal, Mondè, Yèbhè, Thiouwto ou maninka comme Tinda, Souloukou, Guémèrin, Noumoukè, Konoba, Fakamini, ou soussou comme Faouli, Sonty Fori, Makoto, Yady, Toutou ont presque tous disparu. Il n’existe presque plus, dans les communautés guinéennes, les homonymes de Sogolon, de Yérélènko, de Dankaratouma. Nous sommes tous devenus, par complexe d’infériorité, des Oumar, Ali, Ousmane, Aboubacar, Fatoumata, Aïcha, Oumou, Fatima et autres.

Nous sommes perdus dans les valeurs sociétales des autres.Pire encore, par manque d’information et de connaissance suffisante, les djéli ou griots et les prometteurs des traditions arabes ont établi un lien imaginaire entre les Africains et les Arabes ; ils vous diront par exemple, avec beaucoup de fierté d’ailleurs, que les Fakoly sont des descendants directs d’Oumar, que les Condé viennent de Ali, que sais-je encore. Admettre de tel gauchissement de l’histoire, c’est également accepter que les ancêtres africains n’existaient pas avant l’avènement de l’Islam datant de 700 ans avant J.C. Pourtant, nos ancêtres africains existaient bien avant cette époque.

Bref, l’abandon ou la destruction des prénoms endogènes africains au profit des prénoms arabophones et occidentaux est l’une des plus grandes pertes culturelles enregistrées par le berceau de l’humanité qu’est l’Afrique.

Sayon MARA, Juriste

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