À Man, ville située à l’ouest de la Côte d’Ivoire, un phénomène alarmant prend de l’ampleur : l’utilisation de ciment comme méthode d’avortement clandestin.

Face à des grossesses non désirées et sans ressources financières pour accéder à des soins médicaux appropriés, certaines jeunes filles ont recours à des pratiques dangereuses.

La dernière en date consiste à extraire un liquide acide du ciment en le mélangeant à de l’eau dans un récipient perforé. Elles s’en purgent ensuite dans l’espoir de provoquer une interruption de grossesse.
Malheureusement, cette méthode entraîne de graves complications médicales.
Le liquide corrosif provoque des lésions internes, des perforations et des infections, entraînant plusieurs décès.
Alertées par ces drames, des ONG locales, notamment Action pour le Développement et la Protection de la Famille (ADPF), ont intensifié leurs efforts de sensibilisation pour informer les jeunes filles des dangers liés à ces pratiques et promouvoir des solutions de santé plus sûres.
Alseny Philip Condé pour le Gbaikandjamana.org
Source: Source : Ong Action pour le Développement et la Protection de la Famille (ADPF)