Le Tribunal de Première Instance de Kouroussa a rendu, ce mardi 15 avril 2025, son verdict très attendu dans l’affaire de la rivière Wassa, souillée au fil des mois par des activités illégales d’exploitation.
À l’issue d’une procédure longue et minutieuse, marquée par des audiences publiques riches en témoignages et en confrontations, plusieurs ressortissants burkinabés ont été reconnus coupables de dégradation de l’environnement. Ils écopent chacun de douze (12) mois de prison avec sursis, assortis d’une amende de deux millions de francs guinéens (2 000 000 GNF). Le tribunal leur interdit également de s’installer de nouveau dans les zones concernées, en guise de mesure conservatoire.
En revanche, les autorités locales, pourtant pointées du doigt dans cette affaire pour leur supposée complicité ou leur silence complice, ont été toutes acquittées. Le juge a estimé qu’aucune preuve tangible ne permettait d’établir leur implication directe dans les actes incriminés.
Si cette décision judiciaire met un terme à un chapitre judiciaire de cette affaire, elle laisse toutefois planer une question :
Qui protège réellement nos rivières ?