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Alors que la controverse autour du projet de nouvelle Constitution divise la classe politique guinéenne, Amadou Secteur Barry, président de l’Union des Patriotes pour le Développement de la Guinée (UPDG), affiche une position claire : il soutient sans réserve cette réforme constitutionnelle.
Dans un entretien accordé à www.gbaikandjamana.org, le leader de l’UPDG a réaffirmé l’engagement de son parti à accompagner les autorités dans ce processus. « Une mauvaise Constitution est mieux que pas de Constitution pour un pays », a-t-il déclaré, estimant que ce projet est nécessaire pour la stabilité nationale.

Pour lui, la campagne référendaire est déjà lancée et son parti compte aller à la rencontre des populations, tout en attendant la confirmation de son statut légal : « Suspendus ou pas, nous allons accompagner ce projet de nouvelle Constitution », insiste-t-il.

M. Barry a également commenté la décision du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD) de suspendre plusieurs formations politiques, dont l’UFDG et le RPG, pour 90 jours, une mesure qui a fait couler beaucoup d’encre.
« Les partis suspendus n’ont pas respecté les principes fixés par le ministère. Dire “jamais” était une erreur stratégique. En politique, lorsqu’on vous demande des documents, il faut chercher une solution », explique-t-il.
Cette suspension intervient à quelques semaines du référendum prévu le 21 septembre 2025, dans un climat de tensions et de méfiance croissantes. Si le gouvernement justifie cette mesure par le non-respect des obligations administratives, l’opposition dénonce une décision “illégale” et promet de saisir la Cour suprême.
Présenté par la junte comme une étape vers le retour à l’ordre constitutionnel, ce référendum est perçu par ses détracteurs comme une manœuvre pour maintenir le général Mamadi Doumbouya au pouvoir. Initialement prévue le 24 août, la campagne référendaire a été repoussée au 31 août pour cause de retard dans la distribution des cartes électorales.
Malgré ces turbulences, Amadou Secteur Barry persiste et signe :
« La Guinée a besoin d’une Constitution, et nous sommes prêts à l’obtenir, quoi qu’il en coûte ».

Souleymane Tata Bangoura – www.gbaikandjamana.org
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