À quelques semaines de la fête de Tabaski, la préfecture de Siguiri se prépare à faire face à une recrudescence inquiétante de la criminalité. Dans une réquisition datée du 20 mai 2025, le Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Siguiri, M. Ibrahima I CAMARA, a officiellement sollicité l’intervention musclée de plusieurs unités de défense et de sécurité.

Conformément à l’article 52 du Code de procédure pénale qui lui confère le pouvoir de requérir directement la force publique, le procureur a mobilisé une coalition impressionnante de corps d’élite : l’Escadron Gendarmerie Mobile d’Intervention de Siguiri (EGMI), la Brigade Spéciale d’Intervention de Police (BSIP), le Peloton de Sécurité et d’Intervention de Gendarmerie (PSIG), la Brigade de Recherche (BR), la Brigade Anti Criminalité (BAC), la Compagnie Mobile d’Intervention et de Sécurité (CMIS), le Bataillon d’Infanterie de Siguiri (BIS), le Bataillon Opérationnel Régional (BOR) et le Bataillon autonome des Troupes Aéroportées (BATA).
Ces unités sont appelées à organiser des patrouilles diurnes et nocturnes, tant dans la commune urbaine que dans les zones rurales de la préfecture, avec une attention particulière aux sous-préfectures de Doko et Kintinian, considérées comme des foyers de tension.
L’objectif est clair : démanteler les repères criminels, interpeller les auteurs de crimes, de vols à main armée, de détention illégale d’armes, d’association de malfaiteurs, de proxénétisme et de cascades de motos incontrôlées.
Tous les suspects doivent être conduits devant les officiers de police judiciaire compétents pour des enquêtes approfondies.
Alors que les préparatifs de la Tabaski battent leur plein, Siguiri ne veut pas seulement fêter — elle veut le faire en paix.
Et cette fois, la justice promet que les criminels n’auront aucun répit.

Siguiri Mory Faraba Dioumessi Pour le www.Gbaikandjamana.org