Dans un pays où les ressources minières sont à la fois une bénédiction et un défi, rares sont les figures qui incarnent rigueur, vision et humanité.

Elhadj Tidiane Koïta, président de l’Union Nationale des Orpailleurs de Guinée (UNOG), est de celles-là. Né à Siguiri, une ville modeste du pays, il a su transformer son parcours personnel en une mission collective : structurer l’orpaillage artisanal tout en plaçant l’humain et l’environnement au cœur de ses priorités.
Depuis son élection à la tête de l’UNOG en 2020, Tidiane Koïta a insufflé un vent de modernisation dans un secteur longtemps marqué par l’informel. Sous sa houlette, l’organisation a mis en place des cadastres précis, révisé le code minier et promu la traçabilité ainsi que la transparence dans l’exploitation aurifère.
Ces réformes ont non seulement augmenté la production nationale, mais aussi renforcé la place de l’or dans les exportations guinéennes. Mais au-delà des chiffres, c’est l’engagement social et environnemental de Tidiane Koïta qui force le respect. Conscient des impacts de l’orpaillage sur la nature, il a initié des actions concrètes pour atténuer ces effets.
À Siguiri, par exemple, l’UNOG a offert 8 000 plants pour le reboisement et installé 20 forages afin d’améliorer l’accès à l’eau potable pour les populations locales.
En juillet 2024, l’UNOG a lancé une vaste opération de reboisement et de réhabilitation des mines artisanales à Siguiri, avec la plantation de 30 000 plants dans le district de Bouré Doubaya, commune rurale de Kintinian. Parallèlement, à travers sa fondation FOTIKAD, créée en 2009, il œuvre pour le développement humain en Guinée.
La fondation intervient dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’autonomisation des jeunes, impactant positivement des milliers de vies. En mars 2023, Tidiane Koïta a lancé la construction d’un stade moderne à gazon synthétique à Siguiri, visant à promouvoir le sport et à offrir aux jeunes un cadre adéquat pour leur épanouissement.
En septembre 2024, la FOTIKAD est venue en aide aux sinistrés des inondations à Siguiri en distribuant des vivres aux familles touchées par cette catastrophe naturelle. Son leadership et son dévouement ont été reconnus au-delà des frontières.
En 2024, il a reçu le Grand Prix International Padel du Bâtisseur de l’économie guinéenne et le Prix d’Or des Leaders à Casablanca. La même année, il a été honoré à Paris du Trophée de l’Africanité de l’Homme de l’Année, sous le haut patronage du président Emmanuel Macron.
Pour Tidiane Koïta, l’or n’est pas une fin en soi, mais un moyen de construire une Guinée plus juste, plus solidaire et plus durable. Son parcours est une source d’inspiration pour la jeunesse guinéenne, à qui il ne cesse de rappeler l’importance de la formation professionnelle et de l’unité nationale.
Dans un monde où les ressources naturelles sont souvent synonymes de conflits et de divisions, Tidiane Koïta montre qu’il est possible de les transformer en leviers de développement et de cohésion.
Son engagement, sa vision et sa générosité font de lui un véritable artisan de la paix et du progrès en Guinée. Et si, finalement, le plus précieux des minerais n’était pas l’or, mais l’homme qui sait en faire bon usage ?
Alors que la Guinée poursuit sa refondation sous l’ère du Général Mamadi Doumbouya, le bon héritage de Tidiane Koïta contribue positivement à l’organisation du secteur minier. Avec un tel élan, il est bien possible de concilier développement économique, progrès social et préservation environnementale, dans une perspective d’avenir pour une Guinée prospère.
Par Alseny Philip Denkè Condé Journaliste groupe Gbaikandjamana Média
Contact : 620056156